7 août 2012
A.
Je lui dis que ce n'est que le bruit du vent, et le fruit de son imagination, que personne d'autre qu'elle n'entend ces bruits, ces coups, ces gens qui se moquent. Personne ne t'enlévera, ne te droguera, ne te fera du mal. Je lui rappelle qu'il y a là un soignant, dans le couloir, à quelques mètres de sa chambre et qu'elle est en sécurité. Elle dit oui, mais demain encore, elle me racontera dans les sanglots, les coups dans les murs et tous les bruits de la nuit.
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