21 septembre 2009
Après-course
Je rentre par les petites rues, les venelles, les fleurs, le lierre. Je traîne un peu, j'ai de la rêverie dans la tête, de la douceur dans les idées. Il y a du soleil couchant dans le ciel, des femmes aux fenêtres des chambres, des hommes pressés, en retard. Je me dis que personne ne m'attend, ne s'inquiète, ne dicte mon pas. Que le bonheur est là peut-être, dans cette légèreté, ce plaisir, cette douce mélancolie de la solitude.
Publicité
Commentaires