Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Histoires de rien
1 novembre 2009

Va-et-vient

C'est la Loire comme ça dans l'estuaire qui coule dans un sens, et puis dans l'autre, selon les marées. Ce sont les eaux qui s'écoulent, qui s'arrêtent, font demi-tour. C'est cette même agitation dans ma tête, ce va-et-vient permanent, espoir, attentisme, et puis résignation. Mes idées comme ça bras dessus bras dessous, soudées, volontaires qui avancent toutes ensemble, en chantant, en poussant des cris d'allégresse. Et puis qui soudain s'arrêtent, refluent, disparaîssent, se terrent. C'est la fièvre, l'excitation soudaine de me sentir libre, nouvelle vie, nouvelle rencontre, nouvelle bulle à deux. Et puis très vite la peur, le repli, se dire que tout est fini, la dernière vie qui commence, seul, tout seul.

Publicité
Commentaires
I
oui c'est vrai. elle a un coté polluant... elle refoule du tuyau. bon. je l'emmène en révision... pas le choix hein...
R
Admettons. Le problème est que la machine fait des rejets dans l'air, qu'elle génère d'autres idées. Elle ramasse et elle rejette, TA machine.
I
ha ça non on n'avance pas. mais les idées ont changées. ce ne sont plus les mêmes qu'au départ.<br /> donc la machine imaginaire a marché?
R
On n'avance pas. A la limite, on reculerait presque.
I
c'est bien ça le but de la machine... faut y travailler faire des plans, de l'adhésif? du colorant?
Publicité
Publicité