1 novembre 2009
Va-et-vient
C'est la Loire comme ça dans l'estuaire qui coule dans un sens, et puis dans l'autre, selon les marées. Ce sont les eaux qui s'écoulent, qui s'arrêtent, font demi-tour. C'est cette même agitation dans ma tête, ce va-et-vient permanent, espoir, attentisme, et puis résignation. Mes idées comme ça bras dessus bras dessous, soudées, volontaires qui avancent toutes ensemble, en chantant, en poussant des cris d'allégresse. Et puis qui soudain s'arrêtent, refluent, disparaîssent, se terrent. C'est la fièvre, l'excitation soudaine de me sentir libre, nouvelle vie, nouvelle rencontre, nouvelle bulle à deux. Et puis très vite la peur, le repli, se dire que tout est fini, la dernière vie qui commence, seul, tout seul.
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