7 janvier 2010
Placement
Ce matin-là, je lui raconte des histoires, je lui tiens des propos rassurants, je lui dis qu'elle n'ira pas à l'hôpital. A l'heure convenue, je descends, je les attends, le médecin, les infirmiers, les gendarmes. Ca dure longtemps cette attente, là tout seul avec mes idées, cette trahison, cette violence, ce sentiment malgré tout que je dois le faire. Après, il y a des pleurs, des cris mais tout se passe sans trop de violences. Le soir, je dis à ma fille que sa mère est malade, qu'elle est à l'hôpital.
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