Auto-stop

Je quitte mon chemin, je traverse les fossés, les champs, je me dépêche, je cours, je saute les murs, les barrières, je marche longtemps encore, jusqu'à la route, celle des rêves, des yeux rieurs, des corps emmêlés, alors je suis là, sur le bas-côté, poing tendu, sourire figé, je fais du stop, j'attends, j'espère, j'y crois encore.

Comments

[Ortie]

Bien.

[Rhayader]

J'attends.

[Ortie]

Oui il faut y croire, après tout il n'y a rien de plus fort que les yeux rieurs, les corps tendus et emmêlés, les souffles courts et les instants de répits à deux.

Attend patiemment, les surprises débarquent quand on les attend le moins.