23 mai 2010
Bab.
On se rencontre, après-midi, café, terrasse, des gens qui passent, qui regardent loin. On parle métier, appartement, nos vies, nos solitudes. Et puis cinéma aussi, les histoires impossibles, les sentiments dans le regard, la force de ces choses-là, inexprimées, les amours non consommés. Son regard est fuyant mais peu à peu il vient dans le mieux, traîne un peu. Sa voix n'est plus si forte, elle s'apaise, se fait douce. Après, je marche longtemps, seul, sous le soleil, dans ce bel après-midi.
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